SMSP : après la Corée, la Chine ?

Après le succès de l’usine pyrométallurgique de la SNNC, à Gwangyang, en Corée, dont elle détient 51 %, voilà que la société lorgne du côté de l’empire du Milieu pour se développer ses activités.

Par Aude Perron

Les années où la SMSP faisait figure de tâcheron dans le paysage minier calédonien continuent de s’éloigner. La nouvelle est tombée fin février dernier et a créé une petite commotion : depuis quelques mois, la SMSP travaille avec le géant chinois Jinchuan, producteur de divers métaux, à l’élaboration d’un partenariat similaire qu’a la société avec Posco et qui a donné naissance à deux co-entreprises, l’usine coréenne ainsi que la Nickel Mining Company (NMC), qui exploite les centres de Ouaco, Poya, Nakéty et Kouaoua.

Le but ? Valoriser le minerai latéritique qui, pour le moment, est exporté en Australie sans retour de valeur ajoutée industrielle. Les centres qui produiront ces latérites seront situés sur la cote est. Des études de prospection doivent être préalablement menées pour déterminer lesquels. Comme pour le partenariat avec Posco, les débouchés seront assurés par cette intégration verticale, à la fois commerciale (ventes assurées) et industrielle (51% de la valeur ajoutée industrielle).

Pendant ce temps, le métallurgiste chinois sécuriserait en partie son approvisionnement en latérites. Le fruit de ce partenariat prendrait donc la forme d’une usine hydrométallurgique d’une capacité annuelle de 30 000 tonnes d’hydroxyde de nickel, située sur un site de quelque 600 hectares, dans le sud de la République chinoise. Des études de faisabilité devraient être terminées avant la fin de l’année.

SMSP : après la Corée, la Chine ?, SAS Vavouto, juillet 2012, p. 9

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *